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9 jul 2012

Doctrine et tactique du Moindre Mal


He aquí un viejo artículo que publiqué hace tiempo en Arbil y que un grupo legitimista francés a tenido a bien traducir. Por si alguien quiere practicar idiomas. 
Lo han publicado en La Gazette Royale, órgano de la Union des Cercles Légitimistes de France.

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Doctrine et tactique du Moindre Mal

Je voudrais dire quelque chose de catholiquement correct sur la notion de «Moindre Mal». Et expliquer que la doctrine morale licite du Moindre Mal est une chose et que la tactique politique du Moindre Mal en est une autre, plus discutable. La tactique politique du Moindre Mal a été pendant deux siècles une caractéristique du prétendu catholicisme libéral, une idéologie qui a prétendu concilier la Vérité que prêche l’Église avec le relativisme et le naturalisme. Je suis conscient que beaucoup de catholiques sincères continuer à faire confiance aux tactiques machiavéliques du Moindre Mal et du vote utile parce qu'ils n’arrivent pas à en découvrir une autre qui les convainque. Après réflexion, je vais vous dire mon opinion : faire des propositions mauvaises en sachant qu’elles sont mauvaises dans l'espoir d'éviter le triomphe de propositions pires semble, pour le moins, assez immoral. Et de plus c'est inefficace.

La doctrine morale du Moindre Mal

Les bons philosophes expliquent que le mal n'a pas d’entité propre car il n’est que l’absence de bien. Le moindre mal n’est donc qu’une insuffisance de bien. Et dans ce sens, le "moindre mal" est exactement la même chose que le "plus grand bien possible". Comme dans l'exemple de la bouteille "à moitié pleine" ou "à moitié vide", nous savons que le niveau peut être changé de "plus" à "moins". Nous savons que les diverses contraintes internes et externes nous éloignent toujours de la perfection individuelle et sociale. C’est pour cela que la doctrine du moindre mal, qui exige de toujours rechercher le plus grand bien possible et d’éviter le mal autant que possible, est toujours valable. Face à un choix - en supposant que notre unique responsabilité soit de choisir - il n'y a pas d'autre possibilité de rectitude éthique que de choisir le meilleur. Et si tout est mauvais, il faut choisir le moindre mal. Et il ne sera pas superflu de convenir que, dans certains cas, refuser de choisir, c'est à dire, l'
abstention, en dépit d'être un mal, peut être le véritable moindre mal que nous recherchons. Tout cela en supposant - j'insiste là-dessus - que notre seule responsabilité soit de choisir. Les choses changent, comme nous le verrons, si notre responsabilité n’est pas de choisir, mais de faire ou de proposer. En fin de compte, nous vivons dans une société pluraliste dans laquelle nous avons le devoir de participer. Ce devoir sera-t-il rempli par le simple choix passif du moindre mal ? Si nous sommes invités à participer, à faire, à construire, il faudra FAIRE le bien.

La tactique politique du Moindre Mal

La tactique politique du Moindre Mal n'est plus limitée à la période électorale car elle consiste à
proposer des maux (moindres) pour éviter que triomphent d'autres maux (pires). C'est la tentation politique qui nous assaille quand nous avons la responsabilité de faire des propositions. Et à ce sujet, je suis arrivé à une conclusion : du point de vue éthique, il ne peut jamais être licite de proposer un mal, même si c’est un mal mineur.

Voici quelques arguments démontrant pourquoi la tactique du Moindre Mal n’est pas bonne :

- Parce que la doctrine catholique est claire sur ce point quand elle affirme que la conscience ordonne "
d’accomplir le bien et d’éviter le mal» (Cat 1. 1706 et 1777), que l’on ne peut "faire le mal" si l’on recherche le salut (Cat. 998) et qu’il n’est «jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien". (Cat.1789)

- Parce que la responsabilité des laïcs catholiques ne peut se limiter à choisir passivement parmi les maux que les ennemis de l'Église veulent bien offrir, mais doit être une participation active et directe, "ouvrant les portes au Christ".

- Parce que la tactique du Moindre Mal prétend attribuer aux catholiques un rôle médiocre et passif à l’intérieur du nouveau système "
confessionnellement laïque."

- Parce que la tactique du Moindre Mal transforme en quotidienne une situation exceptionnelle.

- Parce qu'une situation de Moindre Mal prolongée fait que le moindre mal est de plus en plus grave. Les "moindres" maux d'aujourd'hui sont trop graves pour ne pas mettre en évidence une confrontation radicale avec l'Évangile : l'individualisme, la relativisation de l'autorité, la primauté de l’opinion publique, la vision scientifico-rationaliste du monde ... principes qui se manifestent par la perte de la foi, la crise de la famille, la corruption, l'injustice et les déséquilibres à l’échelle mondiale, etc.

- Parce que la tactique Moindre Mal s'est révélée inefficace dans le passé pour atteindre le pouvoir ou pour réduire le Mal.

- Parce qu'il est nécessaire d'expliquer dans son intégralité le message de l'Évangile, compte tenu que
"là où le péché pervertit le climat social, il faut faire appel à la conversion des cœurs et à la grâce de Dieu" (...) et «Il n'y a pas de solution à la question sociale en dehors de l'Évangile". (Cat. 1896)

- Parce que la proposition d’un mal de la part de celui devrait proposer un bien donne lieu au très grave péché de scandale qu’est
"l'attitude ou le comportement qui porte autrui à faire le mal". (Cat 2284). À cet égard, l’enseignement de Pie XII est très clair : "Se rendent coupables de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des mœurs et à la corruption de la vie religieuse, ou à des conditions sociales qui, volontairement ou non, rendre ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements (...) Il en va de même (...) de ceux qui, manipulant l’opinion publique, la détournent des valeurs morales." (Discours du 01/06/1941. Tiré de : Cat. 2286).

- Parce qu'un mal est toujours un mal et
"il est erroné de juger de la moralité des actes en ne considérant que l'intention ou les circonstances". (Cat. 1756).

Comment naît la tactique du Moindre Mal
Historiquement la tactique politique du Moindre Mal naît dans l'Europe chrétienne postrévolutionnaire du fait de deux mouvements politiques catholiques : le catholicisme libéral et la démocratie chrétienne. Il est difficile de démêler les motifs qui conduisent leurs promoteurs à l’adopter dans la théorie. Et il y a contradiction entre les faits et les décisions adoptées dans la pratique. Je ne vais pas entreprendre de juger des intentions. À de nombreuses reprises les tenants du Moindre Mal furent des ecclésiastiques, des catholiques inquiets des progrès de la révolution et désireux de faire quelque chose dans un contexte de faiblesse de la réponse catholique à la révolution libérale.

On peut arriver à la tactique du Moindre Mal pour des raisons diverses qui se chevauchent et s'entremêlent :

- Par "contamination" de la pensée révolutionnaire et de l'éblouissement devant l’apparente perfection des nouvelles idéologies. En recherchant, par exemple, un compromis entre l'Église et une forme politique spécifique (nationalisme, le parlementarisme, la démocratie des partis, etc.)

- Par l'exagération des maux de l'Ancien Régime et son identification avec la Doctrine Catholique elle-même.

- Par fatigue dans la lutte contre-révolutionnaire, par le conformisme conservateur de ceux qui sont appelés à la bravoure.

- Par une défaite militaire des politiques catholiques ou après une intense période de persécution religieuse.

- Dans une apparente urgence de transaction avec les ennemis de l'Église afin qu’un travail apostolique minime soit, au moins, toléré par des autorités hostiles.

- Par les manœuvres des partis révolutionnaires qui, intentionnellement, cherchent à semer le doute et la division parmi les catholiques.

- En raison de l'absence de véritables hommes politiques catholiques, ce qui encourage l’ingérence du clergé dans le contexte politique.

- En raison de cette même ingérence du clergé dans le jeu politique, ce qui à son tour, écarte certains de la participation et discrédite le travail indépendant - et peut-être divergeant selon la contingence - des autres laïcs.

- Par la candeur des catholiques qui ont une confiance sans réserve envers les règles du jeu établies par les ennemis de la foi.

- Par une surévaluation de la réussite politique immédiate en oubliant que, comme le dit le catéchisme:
"Le Royaume ne s’accomplira (…) pas par un triomphe historique de l’Église selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu sur le déchaînement ultime du mal". (Cat. 677)
- Par une perte croissante d’orientation et un manque de formation du peuple catholique qui génèrent le pessimisme ou le manque de foi en l'efficacité salvifique des Principes Chrétiens de Droit Public.

- Par un refroidissement dans la foi et la religiosité. Parce que, sans le secours de la grâce, il est très difficile de
"découvrir le sentier, souvent étroit, entre la lâcheté qui cède au mal et la violence qui, croyant le combattre, l'aggrave." (Centesimus Annus, 25. Dans Cat. 1889)

Comment a évolué la tactique du Moindre Mal

La tactique du Moindre Mal ne s'est à aucun moment introduite d’un seul coup. Elle l’a fait progressivement (au pire) au long des deux derniers siècles. Dans l'histoire politique des pays européens on peut identifier les situations suivantes :

- Dans un premier temps, après le choc violent de la révolution, et en arguant de l’accidentalisme de l'Église (qui concerne l'institution mais pas les laïcs), les tenants du Moindre Mal tolèrent, permettent et même favorisent la dissolution des structures politiques et sociales traditionnelles (monarchie, corporations, institutions religieuses, biens communaux, etc.) qui étaient de fait un obstacle à la révolution.

- Parallèlement à la sécularisation de la politique et par un certain machiavélisme, ils commencent à ignorer les arguments religieux au moment de faire des propositions dans l'illusion de capter ainsi le soutien des non-catholiques. Certains en viennent à affirmer, comme justification pour ne pas parler de la Rédemption, que "La doctrine chrétienne est plus importante que le Christ", ce qui ne laisse d’être du pur pélagianisme.

- L’étape suivante dans la tactique du Moindre Mal est une tentative d’union des catholiques autour d'un programme minimum, non pour présenter une alternative au nouveau régime, mais pour mieux s’y intégrer avec l'idée de "le changer de l'intérieur." On s’efforce ainsi de discréditer d'autres politiques et tactiques catholiques marginales.

- Une technique fréquente chez les tenants du Moindre Mal est d’essayer de gagner la sympathie de la hiérarchie par des promesses "de paix et de réconciliation" qui permettent la reconstruction matérielle des Églises et le maintien régulier du culte. Il s'agit d'une tentative désespérée de sauver "ce qui peut être sauvé", de séduire la hiérarchie de l'Église par une orientation politique qui ne lui est pas propre. Cela pourrait être quelque chose d'exceptionnel mais pas le type courant de la participation politique catholique.

- Parfois, sont les évêques ou les membres du clergé eux-mêmes qui font la promotion des groupes politiques de cette ligne, avec une mentalité purement défensive de l'Église. Cette intrusion appauvrit l'action politique des catholiques, la fait "aller à la remorque" des propositions révolutionnaires et compromet l'Église avec des solutions politiques légitimes mais discutables. Quand quelqu'un propose de faire de l'action sociale, comme l'a fait en Espagne un évêque influent, «pour que les travailleurs de l'Église ne disparaissent pas", il fausse la finalité de la véritable action sociale, qui ne peut être un simple instrument de catéchèse, mais un devoir de justice et de responsabilité pour les laïcs.

- Le cas du Ralliement proposé par Léon XIII, qui a encore encouragé les ennemis de l'Église en France, ou la véritable trahison de certains évêques mexicains envers les catholiques Cristeros, miraculeusement excusée par les fidèles, sont deux exemples des conséquences désastreuses auxquelles peut mener la tactique du Moindre Mal. En ce sens, la clarté du Concile Vatican II quand il exige que les membres du clergé s'abstiennent de toute activité politique représente une rectification importante. Il faut reconnaître que le lâche acharnement de certains chrétiens pour rechercher la survie purement matérielle de l'Église, le "surcroît", a été un anti-témoignage scandaleux. C'est un scandale que ceux qui disent avec l'Évangile: "Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice..." oublient que le mal moral est "
sans commune mesure plus grave" que le mal physique. (Cat. 311)

- Plus récemment et coïncidant avec l'euphorie qui a suivi le Concile Vatican II, on a cherché la désintégration des partis, associations, institutions et États catholique avec l'idée de promouvoir une sorte de "guérilla" qui pourrait ainsi gagner l'opinion publique et atteindre tous les recoins du tissu social. Les résultats sont évidents : non seulement on a affaibli ou détruits les vieux outils, mais cette nouvelle "guérilla» n’a pas vu le jour et rien de nouveau n'a été conquis - ou si peu – qui ne fût déjà catholique.

- La dernière étape de la tactique du Moindre Mal et la démonstration tangible de son machiavélisme est la justification du vote utile qui, paradoxalement, est en contradiction avec le moindre mal, puisqu’il préconise que l’on ne vote déjà plus pour l'option la moins mauvaise, mais pour celle qui a les plus grandes chances de succès, même si elle est pire que les autres options qui ont moins de chances.

L'inefficacité de la tactique du Moindre Mal

En analysant la genèse et le développement des tactiques du Moindre Mal, je ne condamne ici en aucun cas l'intention de ceux qui les ont soutenues ou les soutiennent. Je veux simplement mettre en évidence quelques-unes des raisons qui expliquent pourquoi la tactique du Moindre Mal ne réussit jamais ce qu'elle se propose. Elle ne parvient pas à réduire le mal plus grave :

- Parce que les énergies qu’il faudrait consacrer à proposer des biens parfaits se perdent à proposer des moindres maux.

- Parce que c'est une option de retrait, pessimiste, dans laquelle l'homme politique catholique cache ses talents par crainte ou fausse prudence.

- Parce que la tactique du Moindre Mal prêche la résignation ; et pas précisément la résignation chrétienne, mais la soumission et la tolérance au tyran, à l'injustice et à la violation. Avec les tactiques du Moindre Mal, on n'aurait jamais décidé le soulèvement nationaliste espagnol de 1936 et le Mur de Berlin ne serait jamais tombé. Il n’y aurait pas eu la Guerre d'Indépendance Espagnole, ni l'insurrection catholique en Vendée, ni les Carlistes en Espagne, ni les Cristeros au Mexique. Et la propagation de l'islam en Europe n’aurait peut-être pas trouvé d'opposition. Ni Lépante, ni les croisades, ni la Reconquista n’auraient eu lieu.

- Parce que le moindre mal est présenté comme une façon intelligente d’avantager l'Église économiquement et physiquement, en oubliant que la plus grande richesse de l'Église - sa seule richesse - est le témoignage de la Vérité, témoignage qui, s'il est encore vivant aujourd'hui, le doit au sang des martyrs.

- Parce qu'il y a plus que suffisamment d'exemples dans lesquels le triomphe de la tactique du Moindre Mal a donné le pouvoir à des partis qui, en exigeant le vote de catholique, a protégé, et ceci s'est passé dans la moitié de l'Europe, une législation anti-chrétienne (divorce, avortement, etc.).

En définitive, la tactique du Moindre Mal n’a jamais été mise en échec parce qu’elle est elle-même est une défaite anticipée, une sorte de commode suicide collectif. C'est le recul, la position honteuse et défensive, le complexe d'infériorité. En défendant une tactique du Moindre Mal, les chrétiens renoncent à tenir le premier rôle historique, comme si le Christ n'était pas Seigneur de l'histoire. Ils se croient machiavéliques et ne sont qu’une ombre en déroute. Ils nient dans pratique la possibilité d'une doctrine sociale chrétienne et nient l'évidence d'une société qui, avec toutes ses imperfections, a été chrétienne. La tactique du Moindre Mal, en tant que contrepoids nécessaire à une révolution qui est fondamentalement anti-chrétienne, a toujours échoué, dès son origine.

Au lieu de cela, l'histoire de l'Église et des peuples chrétiens est remplie de beaux exemples dans lesquels l’optimisme – ou mieux, l’espérance chrétienne - nous enseigne qu'il est possible, avec l'aide de Dieu, de construire de véritables sociétés chrétiennes. La politique chrétienne n'a pas échoué dans la mesure où, aujourd'hui encore, nous vivons des gains de la chrétienté occidentale ancienne.
Conclusions

Il est encourageant de constater que, grâce à Dieu, les erreurs philosophiques ou théologiques, quand elles se concrétisent dans les mouvements et les individus, suivent leur cours parmi de joyeuses incohérences, en proie à la réalité des choses. Elles arrivent rarement à développer les ultimes conséquences de leurs principes. C’est pourquoi le résultat de l'action politique, même si elle part de principes erronés, est incertain et surprenant. "Dieu a créé un monde imparfait,
en état de voie" (Cat. 310) et même l'accession au gouvernement politique de saintes personnes ne pourrait éliminer toutes les imperfections de ce monde.
Ayant reconnu cette limitation considérable de la réalité politique, notre responsabilité de laïcs catholiques ne peut être la résignation à un monde imparfait, mais la lutte et l’entreprise en vue de rechercher à s’approcher de cet idéal de perfection que propose également l'Évangile au niveau social. C'est là que réside le véritable et sain pluralisme qui doit exister parmi les catholiques, parce que, sans la reconnaissance d'un certain "droit à l'erreur", il sera impossible de corriger et d'améliorer.

La Doctrine de l'Église demande aux laïcs catholiques une participation active à la vie politique, qu’ils soient seuls ou accompagnés. Un appel à l'unité entre les catholiques ne peut exiger plus qu’une union dans les principes pré-politiques, c'est à dire autour d’une même idée du bien commun. Et cette action politique catholique est de la seule responsabilité des laïcs, et non pas de l'Institution hiérarchique. Des laïcs seuls ou des laïcs regroupés. Mais des laïcs.

En ce qui concerne les notions de moindre mal et de vote utile concepts, voici mes conclusions :

- Le moindre mal en tant que doctrine morale est toujours valable si notre responsabilité est uniquement le choix.

- Le moindre mal en tant que tactique politique naît dans l'Europe postrévolutionnaire dans un contexte de faiblesse des options politiques chrétiennes.

- La tactique du Moindre Mal est pessimiste et inefficace.

- La tactique politique du vote utile est pur machiavélisme politique et, bien qu’elle contredise apparemment la tactique du Moindre Mal, est en réalité une distorsion du même concept qui stérilise l'action politique des laïcs catholiques.
·- ·-· -······-·
F. Javier Garisoain Otero

1 Catéchisme de l’Église Catholique (N.d.T.)

1 jun 2012

EL CARLISMO HOY


EL CARLISMO HOY
por Javier Garisoain Otero
Secretario General de la Comunión Tradicionalista Carlista

El carlismo cumple en 2013 la respetable edad de 180 años. Ha tenido, como bien atestigua este Atlas*, un papel trascendental en la historia contemporánea, miles y miles de personas, familias enteras, han vibrado con sus ideales, se han sacrificado por ellos, y han hecho posible que aún hoy el carlismo siga vivo.
¿Cómo es el carlismo del siglo XXI? Ante todo salta a la vista que se trata de un movimiento minoritario y selecto, nada que ver con las amplias masas populares de antaño. Y sin embargo ¿quién se atreve a firmar su acta de defunción? La originalidad de su doctrina y el vigor de su espíritu podrían volver a hacer el milagro de hacerlo resurgir con fuerza como ya sucediera antaño. Actualmente la gran mayoría de los carlistas están en casa, donde viven su carlismo de forma discreta, transmitiéndolo de generación en generación como si fuera un título nobiliario. Los carlistas más activos se encuadran principalmente en el entorno de la Comunión Tradicionalista Carlista (www.carlistas.es), organización reconstituida en 1986 tras el confuso episodio del Huguismo. Inscrita “por imperativo legal” en el registro de partidos políticos la CTC tiene sin embargo una clara vocación de movimiento social amplio. De hecho en los últimos años está promoviendo bajo el nombre de Liga Tradicionalista (www.ligatradicionalista.es), una hermandad plural de entidades, no necesariamente políticas, que comparten el ideario de siempre: Dios – Patria – Fueros – Rey. Entre ellas podemos citar a la Asociación Juvenil Cruz de Borgoña, la asociación Cruz de San Andrés, la plataforma Grito contra la Usura, el Foro Santo Tomás Moro, la revista Ahora información, el Foro Alfonso Carlos así como un buen ramillete de círculos regionales, editoriales y otras entidades tradicionalistas repartidas por toda España.
En el ámbito puramente electoral y con el grave hándicap de haber perdido los años de la transición en los que se definió el esquema partitocrático actual, la Comunión ha hecho varios experimentos electorales. El más exitoso quizás haya sido el de las elecciones generales de 2008, cuando la CTC fue uno de los pocos grupos que presentó candidatos al Senado en todas las circunscripciones electorales españolas alcanzando la respetable cifra de 45.000 votos. Desde entonces, por puro realismo y sin renunciar a ninguno de sus principios, los esfuerzos electorales del carlismo han ido encaminados a lograr una coalición o plataforma electoral en torno al mínimo de los llamados por el Papa Benedicto XVI “principios no negociables”: la vida, la familia, la libertad y el bien común. 

(*Colaboración para el "Atlas ilustrado del Carlismo", en preparación)

18 may 2012

SOBRE EL ENCUENTRO TRADICIONALISTA DE EL ESCORIAL


Si nos preguntáramos cuáles son los recuerdos y las vivencias que nos emocionan hasta lo más profundo de nuestro ser, seguro que mencionamos a nuestros seres queridos, familia y amigos, los paisajes de la infancia o las canciones que nos enseñaron nuestros mayores. Evocaremos también las fidelidades a los valores heredados y todos tendremos un recuerdo muy especial de los momentos de afecto más íntimo, aquellos que nacen de la oración sincera a Aquél que tanto nos ama. 

Si destiláramos todos esos sentimientos tan nobles y con ellos confeccionáramos un perfume, su nombre sólo podría ser uno: Tradición. La Tradición es pasado, presente y futuro, un legado y una tarea. La Liga Tradicionalista nos invita a unas jornadas de convivencia en el Escorial en las que nos encontraremos todos aquellos que queremos vivir en una Patria que sea leal a sí misma. No será un encuentro de añoranza, sino de ilusión y esfuerzo renovado. Hoy más que nunca, eleva tu corazón y tu mirada, únete a los que sienten que España merece la pena y ven al Escorial, porque todos juntos en unión formamos una gran familia, y nada puede resistirse al Amor que nace en el seno de una gran familia. ¡El futuro es nuestro!

PROGRAMA DE ACTOS DEL ENCUENTRO TRADICIONALISTA
"ESPAÑA EN FAMILIAS"
EL ESCORIAL (MADRID), 16 Y 17 DE JUNIO DE 2012

SABADO 16 DE JUNIO
12:00 – 12:45 Santa Misa
13:00 – 14:15 Recepción y alojamiento
14:30 – 15:30 Comida
15:30 – 16:30 Guardería y actividades para niños y jóvenes organizadas por Cruz de BorgoñaBazar Carlista y exposición de libros (salón 300); Videos y presentaciones de las diferentes entidades de la Liga Tradicionalista. Puestos informativos. Tiempo libre
16:30 – 17:00 Bienvenida y presentación del Encuentro (Salón San José)
17:00 - 18:30 Presentación de la Asociación Editorial Tradicionalista 
Presentación del libro de Javier Barraycoa: “Historias ocultadas del nacionalismo catalán”
18:30 – 19:15 Tiempo libre
19:15 – 20:45 Conferencia de Santiago Arellano sobre la Constitución de 1.812
Presentación de Asociación Cruz de San Andrés y conferencia de Raad Salam Naaman (filólogo y economista iraquí, católico, refugiado en España)
21:00 – 22:00 Cena
22:00 – 24:00 Velada familiar (música, actuaciones y testimonios de las diferentes asociaciones)

DOMINGO 17 DE JUNIO
9:00 – 9:45 Desayuno
10:00 – 10:45 Subida al Monasterio del Escorial
11:00 – 12:15 Santa Misa en Monasterio del Escorial y homenaje a Felipe II
13:00 – 14:00 Bazar y exposición de libros (salón 300) Acto de homenaje a los veteranos (Salón San José)
14:30 – 16:30 Comida (posible paellada en los jardines) y sobremesa musical
16:30 Despedida


TODOS JUNTOS EN UNIÓN FORMAMOS UNA GRAN FAMILIA
…o por qué hemos de participar todos en las jornadas del Escorial…

Te ofrecemos DOS DÍAS DE ENCUENTRO EN AMBIENTE Y LUGAR AGRADABLES, CON BUEN TIEMPO (D.M.), ACTIVIDADES ATRACTIVAS PARA TODOS Y PRECIOS A PRUEBA DE CRISIS. (Ver agenda y ficha de inscripción).

Con este encuentro todas las asociaciones participantes deseamos: PROMOVER Y REFORZAR EL CONOCIMIENTO Y EL TRATO ENTRE LAS DISTINTAS ACTIVIDADES Y FAMILIAS TRADICIONALISTAS ABRIR LAS PUERTAS A PERSONAS Y FAMILIAS QUE DESCONOCEN EL TRADICIONALISMO.

NO TE LO PIENSES
¡¡¡ ACUDE AL ENCUENTRO ESPAÑA EN FAMILIAS ¡¡¡

CONVOCAN:
COMUNION TRADICIONALISTA CARLISTA – ASOCIACION JUVENIL CRUZ DE BORGOÑA – JUVENTUDES CARLISTAS – CENTRO DE ESTUDIOS HISTORICOS Y POLITICOS GENERAL ZUMALACARREGUI – DELEGACION CARLISTA DE HISTORIA Y CULTURA – FORO ALFONSO CARLOS I – CIRCULO APARISI Y GUIJARRO DE VALENCIA – CIRCULO CARLISTA SAN MATEO – CIRCULO CARLOS VII DE BILBAO – CIRCULO CATOLICO SAN MIGUEL DE LLIRIA – CIRCULO LUIS Mª LLAUDER DE BARCELONA – CIRCULO NTRA. SRA. DE LOS REYES DE SEVILLA – CIRCULO SAN PRUDENCIO DE ALAVA – AHORA INFORMACION – EDICIONES SCIRE – EDITORIAL TRADICIONALISTA – ASOCIACION CRUZ DE SAN ANDRES – FORO SANTO TOMAS MORO – PLATAFORMA GRITO CONTRA LA USURA – SOCORRO BLANCO...


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Comunión Tradicionalista Carlista

29 mar 2012

Ante la huelga no tan general


Si alguien por un casual me preguntara qué opinamos los carlistas de esta huelga promovida por UGT y CCOO diría mas o menos lo siguiente: 

1º. Que no nos gusta por principio la idea de una huelga como forma de protestar o menos aun de influir en la vida pública. Que se recurra a eso es síntoma de que el sistema no ofrece cauces de participación social adecuados. 

2º. Que sean UGT y CCOO, los sindicatos más parásitos del sistema, los convocantes produce vergüenza ajena porque lejos de sus bellas declaraciones en favor de la clase obrera se han convertido en una estructura burocrática carísima y favoritista.

3º. Que hay muchas razones para protestar contra las políticas del gobierno de Rajoy como las había para protestar contra el gobierno de Zapatero. La reforma laboral del PP es un capítulo más dentro de los malabarismos que está haciendo el régimen partitocrático (PPSOE) para tratar de mantener un sistema insostenible.

4º. Que como bien ha señalado nuestra delegación de Economía Familiar antes de entrar a hacer nuevas leyes o a reformar las vigentes hay muchas leyes que no se cumplen y que deberían de aplicarse para proteger a las familias, a los autónomos y a las pequeñas empresas de la prepotencia de las grandes compañías (especialmente de las financieras). Ellas sí que son el peor enemigo de la propiedad privada y de la prosperidad de España.

16 mar 2012

LOS CARLISTAS ANTE EL BICENTENARIO DE LA CONSTITUCION DE CADIZ

NOTA DE PRENSA

LOS CARLISTAS ANTE EL BICENTENARIO DE LA CONSTITUCION DE CADIZ

La constitución de Cádiz fue la primera de la serie de constituciones que por la fuerza nos impusieron a los españoles. Los partidos del sistema vigente, empezando por el Partido Popular, están celebrando las bondades de una “carta magna” que no sería tan buena como dicen cuando posteriormente nos han colocado, por la fuerza o el engaño, otras muchas distintas. No es cierto que supusiera el nacimiento de la Nación Española. Antes de ella ya existía España, que tenía su propia “constitución” histórica, que había realizado una magna obra por la que es fuertemente alabada o criticada.

La constitución de 1812, nacida en unas Cortes llenas de irregularidades, fue una traición a los españoles que, huérfanos de monarca, luchaban contra otra constitución del mismo signo que Napoleón nos quería imponer. Fue obra de una minoría. El mismo Jovellanos se negó a participar en la elaboración de una constitución de las “que se hacen en pocos días, se encierran en pocas hojas y duran pocos meses”.

La constitución de Cádiz marca el inicio de todas las desgracias sobrevenidas a España durante los dos últimos siglos: disgregación y pérdida de los virreinatos americanos, cuatro guerras civiles para someter a un pueblo que se negaba a aceptar las innovaciones liberales, decenas de pronunciamientos militares, luchas a muerte entre los partidos, inestabilidad en los gobiernos, dos destronamientos, dos repúblicas, dos dictaduras, guerras coloniales, etc.

A así hemos llegado a la Constitución de 1978 que padecemos. Ya están pidiendo cambios en la misma. Sus frutos los tenemos a la vista y no necesitamos recordarlos aquí. Mientras tanto, los que sostienen el presente sistema se dedican a festejar el bicentenario de la primera Constitución. Así nos quieren embaucar: con falsas glorias de un pasado funesto. Los carlistas, herederos de la Monarquía Católica, enemigos del despotismo, defensores de la tradición política de España, rechazamos estas celebraciones que son un nuevo engaño al pueblo español.
Junta de Gobierno de la Comunión Tradicionalista Carlista
19 de marzo de 2012

26 feb 2012

Entrevista en Radio Euskadi

EiTB.comEstas son algunas de las ideas que he podido expresar -o que me hubiera gustado expresar con un poco más de tiemipo- hoy en una entrevista que me ha hecho Almudena Cacho en el programa "Más que palabras" de Radio Euskadi. 


1. Cómo me defino:
En realidad los carlistas somos gente bastante normal aunque a los monárquicos se nos suele presentar como gente rara, de bigote retorcido. Somos católicos y monárquicos... como en el fondo es la gente que llena las calles la tarde noche del 5 de enero. Las cabalgatas de los reyes magos son el acto más multitudinario que se celebra en España. Eso demuestra que cuando la gente quiere ilusión e inocencia se hace católica y monárquica. Creo que en el fondo todos añoramos un rey de verdad. (El rey León, toda la trama del señor de los anillos... el mundo del cine está llena de esa misma búsqueda).

2. Ser monárquico hoy:
Es estar contra el sistema pero con fundamento, con una alternativa a la partitocracia (o plutocracia más bien). La verdadera monarquía es la que está limitada por arriba por las normas morales y por abajo por la voluntad de las cortes representativas. Estamos tan lejos de ese modelo por culpa del sistema partitocrático actual que desde luego los monárquicos tenemos mucho trabajo.

3. Sobre el aura de misticismo que rodea a la monarquía:
Cuando se acusa a la monarquía de ser algo irracional o mítico pienso que mucho peor, más irracional y más mítico es todo el rollo de la soberanía nacional. En realidad la idea de elegir a una familia para que encabece a la comunidad política es muy sensata y realista. Las elecciones del sistema de partidos se basan en el encumbramiento de alguien que en teoría "hace méritos", no es extraño que el resultado sea que salgan elegidos los más orgullosos. En cambio un rey hereditario por definición ha de ser humilde pues está donde está por pura providencia. 

4. No tenemos rey:
Es cierto que los carlistas hoy por hoy no tenemos rey pero tampoco lo tienen los españoles. La monarquía de don Juan Carlos no sirve, así que el problema es de todos los españoles que se lo están perdiendo y no solo de los verdaderos monárquicos. De todas formas nosotros vivimos esta orfandad con tranquilidad. El rey llegará cuando tenga que llegar. Mientras tanto hay cosas que nos pueden acercar o alejar del espíritu monárquico. Por ejemplo, todo lo que sea distinguir entre la soberanía política que es la que ejerce el gobierno y la soberanía social que es la asumida por los representantes en las cortes sería un acercamiento importante a ese ideal. El sistema actual mezcla ambas soberanías y hace con ellas lo que quiere de una forma tiránica. 

5. ¿Se está cuestionando la legitimidad por el caso Urdangarin?
Naturalmente que se cuestiona, pero para nosotros, que llevamos 175 años cuestionándola, no es algo nuevo. Nosotros estamos en contra de esta presunta monarquía pero no por el caso Urdangarin sino porque es una cosa falsa, un simulacro. Esta presunta "monarquía" caerá, pero no por Urdangarin sino cuando deje de interesar a los poderes ocultos que la utilizan para dar una apariencia de normalidad tradicional al sistema.


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    • Francisco Javier Garisoain Otero Mi entrevista sale entre los minutos 18 y 25. Me gustaría conocer algunas opiniones y críticas para ir mejorando.


    • Francisco Javier Garisoain Otero A partir del minuto 43, justo al final del programa, dan entrada a una llamada y a un correo (ambos antimonárquicos, claro) y ambos referidos a mis palabras. La locutora dice "sabiamos que el señor Garisoain iba a tener tirón, que habia curiosidad por lo que nos podía decir".



3 feb 2012

Si quieres influir en la política española... infíltrate en la CTC (o mejor afíliate)

Este asunto morboso de la sociedad secreta "yunque" sigue dando que hablar. Y lo peor es que se está empezando a utilizar como arma arrojadiza en contra de la Iglesia. El Confidencial acaba de publicar un artículo que reitera algunos datos (ya aireados por El País) en el que se hacen eco de cierto informe dirigido a los obispos.

http://www.elconfidencial.com/espana/2012/02/02/el-dossier-secreto-que-guarda-rouco-hay-miembros-de-el-yunque-en-el-pp-y-la-iglesia-91840/

En la Junta de Gobierno de la Comunión conocíamos dicho informe hace meses. De hecho fue comentado en septiembre de 2011 en los cursos de verano del Foro Alfonso Carlos I. Como responsables de la Comunión Tradicionalista Carlista no tenemos mucho que decir al respecto. Lo único que vamos a hacer es seguir hablando con naturalidad y abiertamente de este asunto cuando surja la ocasión, a nuestra gente, a los obispos y a quien haga falta.

El artículo de El Confidencial dice que esa "secta" "se ha introducido" entre otros grupos en el PP y en la CTC... A nosotros no nos consta ningún caso más allá de algunos rumores (que por cierto es la cosa que más daño nos puede hacer a una organización transparente como la Comunión). Si conociéramos alguna evidencia, la expulsión sería inmediata como es lógico. ¿Pero qué sentido tendría desmentir ahora el rumor de que "estamos infiltrados"? Por su propia naturaleza una asociación secreta consiste en eso, en que trabajan en secreto. De momento no las hemos visto pero si un día descubrimos termitas en el sótano llamaremos al plaguicida y sanseacabó.

En definitiva, el hecho de que nos mencionen en este capítulo junto con el PP -como bien dice con ironía un compañero de la Junta-, lo único que hace es aumentar nuestro "caché" político. El mensaje en el fondo es positivo: ¡atención masones y conspiradores!, si quieren Vds. llegar a influir en la política española tengan en cuenta a la CTC.

Entrada relacionada:
http://javiergarisoain.blogspot.com/2011/02/un-fragmento-de-la-ultima-circular.html

28 ene 2012

Me sumo totalmente a estos argumentos de e-cristians:

Declaración de e-cristians: Ante la total libertad horaria en los comercios

26-01-2012

Últimamente se habla de la posibilidad, -en Madrid parece que es inminente-, de dar total libertad horaria a los comercios, grandes y pequeños, pudiendo abrir todos los días de la semana.

Desde e-cristians nos ha parecido importante difundir esta declaración dando nuestra visión desde un punto de vista cristiano, pero también desde la óptica meramente humana, sobre una nueva normativa que causaría importantes cambios en la realidad familiar, social, económica, cultural y religiosa.
Parece oportuno partir de las palabras del Santo padre Benedicto XVI pronunciadas estas Navidades ante  el cuerpo diplomático acreditado en la Santa Sede, en su habitual discurso sobre el "estado del mundo": "Realmente, el mundo está en la oscuridad allí donde el hombre no reconoce ya su vínculo con el Creador, poniendo en peligro asimismo su relación con las demás criaturas y con la creación misma. El momento actual está marcado lamentablemente por un profundo malestar y por diversas crisis: económicas, políticas y sociales, que son su expresión dramática".
Desde e-cristians precisamente ponemos el acento en aquellos hechos que cuestionan que el hombre ya no reconozca su vínculo con el Creador y en este tema en particular manifestamos:
1.- Las grandes religiones tienen su día dedicado a reconocer ese vínculo con el creador. En el mundo occidental ese día es el domingo. En un país que se reconoce cristiano en su amplia mayoría, no parece que se respete el pensamiento de la mayoría si se le obliga a trabajar el domingo.
2.- En todo caso y desde un punto de vista meramente humano, es bueno dedicar un día al descanso personal, a la reflexión, a la familia, el deporte o la cultura.
3.- Consideramos un grave ataque  a los derechos de los trabajadores permitir, de forma generalizada, ésta opción para los comercios de trabajar en domingo.
No vale decir que los trabajadores ya tendrán su día de descanso, pues en la dinámica actual, entre los contratos de basura de pocas horas y la posibilidad de trabajar en varias empresas a la vez, no se respetará ese espacio vital de descanso de un día a la semana.
"El sábado interrumpe los trabajos cotidianos y concede un respiro. Es un día de protesta contra la servidumbres del trabajo y el culto al dinero" (Catecismo de la Iglesia Católica 2172).
4.- También consideramos que se trata de un ataque directo a la viabilidad de las pequeñas empresas y comercios, la mayoría en nuestro país, pues difícilmente pueden soportar la competencia que ofrecerán grandes empresas que sí podrán organizarse y cubrir los costes económicos y humanos que suponen la total libertad horaria.
A las familias comerciantes no les quedará otra opción que dedicar ese  único día de descanso al negocio familiar, si no pueden permitirse la capacidad de contratar personal que les supla.
5.- En estos tiempos en los que el consumo energético es un problema, hay que valorar que fijar un día de cierre en que se consume menos energía y se reduce la contaminación, contribuye a preservar el ambiente y soluciona un porcentaje del problema de la escasez energética.
6.- En todo caso, y como reflexión final. La crisis actual no es solo económica o social. Es básicamente una crisis moral, ética con grandes manifestaciones económicas y financieras. Poner el acento solo en cuestiones económicas es reduccionista. Primar la economía por encima de las personas y familias es un error. Favorecer exclusivamente a las grandes empresas es un error.

26 ene 2012

Una tertulia universitaria: carlismo y libertad

 Ayer, martes, tuve el honor de asistir como "personaje" invitado a la tertulia del Colegio Mayor Belagua (Torre II) de la Universidad de Navarra. Después de una pequeña introducción en la que traté de explicar qué es el carlismo me sometí a una batería de preguntas varias. Hubo muchas, amables y directas. 


¿Se pueden creer Vds. que en ninguna de ellas pude ver que se me llevara la contraria en cuestión programática alguna? Yo me definí como tradicionalista en política, es decir: católico, español, fuerista, regionalista, monárquico, contrarrevolucionario y antiliberal. Y doy fe de que no me encontré en ese marco -un centro universitario católico del siglo XXI- ni anticatólicos, ni afrancesados, ni centralistas, ni separatistas, ni estatalistas, ni republicanos, ni revolucionarios... ni siquiera liberales confesos.

Lo único que me dijo alguno, casi en plan de consejo bienintencionado, fue la típica objeción de "¿por qué no os cambiais el nombre?". Y poco más... alguna duda sobre el por qué de la monarquía hereditaria, algún comentario benévolo sobre los logros del estado moderno... y nada más.

¿Saben cuál fue el tema estrella, el cogollo del debate?... ¡la libertad!. Sí.

Como si la libertad humana, en vez de ser un medio proporcionado por Dios para nuestra felicidad, fuera un invento del diablo para entorpecer el avance de la verdad. Una vez más se confirma que el principal problema que tiene la humanidad no es la maldad de los malos sino la insipidez de la sal.

Resulta que dentro de muchos de los ambientes católicos mejor formados, como es el caso de la Universidad de Navarra, hay una exageración de la libertad. Es un asunto sutil porque a la hora de la verdad es la Verdad la que se impone en la gente más ortodoxa. Pero el tic liberal es potente. Por eso surgen tantos miedos a la hora de hacer prevalecer la realidad de las cosas. Por eso el individualismo, el culto a la voluntad, la conciencia personal sacada de quicio, la exaltación de la duda perpetua, dificultan la extensión que debiera ser natural, lógica y normal, de una política cristiana en un país tan cristiano como España.

Javier Garisoain

25 ene 2012

Una nueva nota de prensa de la Junta de Gobierno: por la recuperación de los "juicios de residencia"





Junta de Gobierno
Delegación de Prensa

NOTA DE PRENSA

PARA ACABAR CON LA CORRUPCIÓN Y EL DESPILFARRO:
LOS CARLISTAS RECLAMAN LA RECUPERACIÓN DEL JUICIO DE RESIDENCIA

El ministro de hacienda Cristóbal Montoro acaba de anunciar el deseo del gobierno de promulgar una nueva ley “de transparencia de Gobierno” contra el despilfarro que, en cierto modo, recuerda a la antiquísima institución de los “juicios de residencia” una de las prácticas de la tradición política española que fueron abolidas por el liberalismo en las mismísimas Cortes de Cádiz.

Ante este hecho los carlistas nos felicitamos por esta aparente vuelta al sentido común, aunque no podemos dejar de preguntarnos: ¿por qué ha tardado la actual democracia de partidos nada menos que 34 años en darse cuenta de la necesidad de esta nueva ley?

El antiguo juicio de residencia, que obligaba a los cargos públicos a dar cuenta de posibles enriquecimientos ilícitos fue abolido para la España peninsular por los liberales hace doscientos años dando paso al periodo más corrupto de nuestra historia. Desde entonces, unas cortes vacías del sentido que tenía la soberanía social, respaldan sin la menor protesta el afán recaudatorio y el endeudamiento de los gobernantes. El sistema electoral basado en los partidos no ha servido para eliminar a los políticos malversadores o ladrones. Ni siquiera lo ha conseguido una maraña legislativa que ya recoge numerosos delitos tipificados pero que no se ha aplicado con el rigor necesario. El optimismo ingenuo de unos, unido a la pillería de otros han hecho posible esta situación que ha ido empeorando hasta el punto de levantar una ola de indignación general ante una generalizada pésima gestión de los bienes públicos.

Una vez más el tiempo nos da la razón a los partidarios de la tradición política española cuando vemos que el liberalismo, como todas las ideologías, se ve finalmente obligado a rendirse ante la realidad. Por el bien de las familias españolas, esperamos que se adopten medidas que favorezcan siempre el bien común.

Junta de Gobierno de la Comunión Tradicionalista Carlista
25 de enero de 2012
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