He aquí un viejo artículo que publiqué hace tiempo en Arbil y que un grupo legitimista francés a tenido a bien traducir. Por si alguien quiere practicar idiomas.
Lo han publicado en La Gazette Royale, órgano de la Union des Cercles Légitimistes de France.
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Doctrine
et tactique du Moindre Mal
Je
voudrais dire quelque chose de catholiquement correct sur la notion
de «Moindre Mal». Et expliquer que la doctrine morale licite du
Moindre Mal est une chose et que la tactique politique du Moindre Mal
en est une autre, plus discutable. La tactique politique du Moindre
Mal a été pendant deux siècles une caractéristique du prétendu
catholicisme libéral, une idéologie qui a prétendu concilier la
Vérité que prêche l’Église avec le relativisme et le
naturalisme. Je suis conscient que beaucoup de catholiques sincères
continuer à faire confiance aux tactiques machiavéliques du Moindre
Mal et du vote utile parce qu'ils n’arrivent pas à en découvrir
une autre qui les convainque. Après réflexion, je vais vous dire
mon opinion : faire des propositions mauvaises en sachant qu’elles
sont mauvaises dans l'espoir d'éviter le triomphe de propositions
pires semble, pour le moins, assez immoral. Et de plus c'est
inefficace.
La
doctrine morale du Moindre Mal
Les
bons philosophes expliquent que le mal n'a pas d’entité propre car
il n’est que l’absence de bien. Le moindre mal n’est donc
qu’une insuffisance de bien. Et dans ce sens, le "moindre mal"
est exactement la même chose que le "plus grand bien possible".
Comme dans l'exemple de la bouteille "à moitié pleine" ou
"à moitié vide", nous savons que le niveau peut être
changé de "plus" à "moins". Nous savons que les
diverses contraintes internes et externes nous éloignent toujours de
la perfection individuelle et sociale. C’est pour cela que la
doctrine du moindre mal, qui exige de toujours rechercher le plus
grand bien possible et d’éviter le mal autant que possible, est
toujours valable. Face à un choix - en supposant que notre unique
responsabilité soit de choisir - il n'y a pas d'autre possibilité
de rectitude éthique que de choisir le meilleur. Et si tout est
mauvais, il faut choisir le moindre mal. Et il ne sera pas superflu
de convenir que, dans certains cas, refuser de choisir, c'est à
dire, l'abstention,
en dépit d'être un mal, peut être le véritable moindre mal que
nous recherchons. Tout cela en supposant - j'insiste là-dessus - que
notre seule responsabilité soit de choisir.
Les choses changent, comme nous le verrons, si notre responsabilité
n’est pas de choisir, mais de faire ou de proposer. En fin de
compte, nous vivons dans une société pluraliste dans laquelle nous
avons le devoir de participer. Ce devoir sera-t-il rempli par le
simple choix passif du moindre mal ? Si nous sommes invités à
participer, à faire, à construire, il faudra FAIRE le bien.
La
tactique politique du Moindre Mal
La
tactique politique du Moindre Mal n'est plus limitée à la période
électorale car elle consiste à proposer
des
maux (moindres) pour éviter que triomphent d'autres maux (pires).
C'est la tentation politique qui nous assaille quand nous avons la
responsabilité de faire des propositions. Et à ce sujet, je suis
arrivé à une conclusion : du point de vue éthique, il ne peut
jamais être licite de proposer un mal, même si c’est un mal
mineur.
Voici
quelques arguments démontrant pourquoi la tactique du Moindre Mal
n’est pas bonne :
-
Parce que la doctrine catholique est claire sur ce point quand elle
affirme que la conscience ordonne "d’accomplir
le bien et d’éviter le mal»
(Cat .
1706 et 1777), que l’on ne peut "faire
le mal"
si l’on recherche le salut (Cat. 998) et qu’il n’est «jamais
permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien".
(Cat.1789)
-
Parce que la responsabilité des laïcs catholiques ne peut se
limiter à choisir passivement parmi les maux que les ennemis de
l'Église veulent bien offrir, mais doit être une participation
active et directe, "ouvrant les portes au Christ".
-
Parce que la tactique du Moindre Mal prétend attribuer aux
catholiques un rôle médiocre et passif à l’intérieur du nouveau
système "confessionnellement
laïque."
-
Parce que la tactique du Moindre Mal transforme en quotidienne une
situation exceptionnelle.
-
Parce qu'une situation de Moindre Mal prolongée fait que le moindre
mal est de plus en plus grave. Les "moindres" maux
d'aujourd'hui sont trop graves pour ne pas mettre en évidence une
confrontation radicale avec l'Évangile : l'individualisme, la
relativisation de l'autorité, la primauté de l’opinion publique,
la vision scientifico-rationaliste du monde ... principes qui se
manifestent par la perte de la foi, la crise de la famille, la
corruption, l'injustice et les déséquilibres à l’échelle
mondiale, etc.
-
Parce que la tactique Moindre Mal s'est révélée inefficace dans le
passé pour atteindre le pouvoir ou pour réduire le Mal.
-
Parce qu'il est nécessaire d'expliquer dans son intégralité le
message de l'Évangile, compte tenu que "là
où le péché pervertit le climat social, il faut faire appel à la
conversion des cœurs et à la grâce de Dieu" (...) et
«Il n'y a pas de solution à la question sociale en dehors de
l'Évangile".
(Cat. 1896)
-
Parce que la proposition d’un mal de la part de celui devrait
proposer un bien donne lieu au très grave péché de scandale qu’est
"l'attitude
ou le comportement qui porte autrui à faire le mal".
(Cat 2284). À cet égard, l’enseignement de Pie XII est très
clair
:
"Se
rendent coupables
de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales
menant à la dégradation des mœurs et à la corruption de la vie
religieuse, ou à des conditions sociales qui, volontairement ou non,
rendre ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne
conforme aux commandements (...) Il
en va de même (...)
de
ceux qui, manipulant l’opinion publique, la détournent des valeurs
morales."
(Discours du 01/06/1941. Tiré de : Cat. 2286).
-
Parce qu'un mal est toujours un mal et "il
est erroné de juger de la moralité des actes en ne considérant que
l'intention ou les circonstances".
(Cat. 1756).
Comment
naît la tactique du Moindre Mal
Historiquement
la tactique politique du Moindre Mal naît dans l'Europe chrétienne
postrévolutionnaire du fait de deux mouvements politiques
catholiques : le catholicisme libéral et la démocratie chrétienne.
Il est difficile de démêler les motifs qui conduisent leurs
promoteurs à l’adopter dans la théorie. Et il y a contradiction
entre les faits et les décisions adoptées dans la pratique. Je ne
vais pas entreprendre de juger des intentions. À de nombreuses
reprises les tenants du Moindre Mal furent des ecclésiastiques, des
catholiques inquiets des progrès de la révolution et désireux de
faire quelque chose dans un contexte de faiblesse de la réponse
catholique à la révolution libérale.
On
peut arriver à la tactique du Moindre Mal pour des raisons diverses
qui se chevauchent et s'entremêlent :
-
Par "contamination" de la pensée révolutionnaire et de
l'éblouissement devant l’apparente perfection des nouvelles
idéologies. En recherchant, par exemple, un compromis entre l'Église
et une forme politique spécifique (nationalisme, le parlementarisme,
la démocratie des partis, etc.)
-
Par l'exagération des maux de l'Ancien Régime et son identification
avec la Doctrine Catholique elle-même.
-
Par fatigue dans la lutte contre-révolutionnaire, par le conformisme
conservateur de ceux qui sont appelés à la bravoure.
-
Par une défaite militaire des politiques catholiques ou après une
intense période de persécution religieuse.
-
Dans une apparente urgence de transaction avec les ennemis de
l'Église afin qu’un travail apostolique minime soit, au moins,
toléré par des autorités hostiles.
-
Par les manœuvres des partis révolutionnaires qui,
intentionnellement, cherchent à semer le doute et la division parmi
les catholiques.
-
En raison de l'absence de véritables hommes politiques catholiques,
ce qui encourage l’ingérence du clergé dans le contexte
politique.
-
En raison de cette même ingérence du clergé dans le jeu politique,
ce qui à son tour, écarte certains de la participation et
discrédite le travail indépendant - et peut-être divergeant selon
la contingence - des autres laïcs.
-
Par la candeur des catholiques qui ont une confiance sans réserve
envers les règles du jeu établies par les ennemis de la foi.
-
Par une surévaluation de la réussite politique immédiate en
oubliant que, comme le dit le catéchisme: "Le
Royaume ne s’accomplira (…) pas par un triomphe historique de
l’Église selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu
sur le déchaînement ultime du mal".
(Cat. 677)
-
Par une perte croissante d’orientation et un manque de formation du
peuple catholique qui génèrent le pessimisme ou le manque de foi en
l'efficacité salvifique des Principes Chrétiens de Droit Public.
-
Par un refroidissement dans la foi et la religiosité. Parce que,
sans le secours de la grâce, il est très difficile de "découvrir
le sentier, souvent étroit, entre la lâcheté qui cède au mal et
la violence qui, croyant le combattre, l'aggrave."
(Centesimus Annus, 25. Dans Cat. 1889)
Comment
a évolué la tactique du Moindre Mal
La
tactique du Moindre Mal ne s'est à aucun moment introduite d’un
seul coup. Elle l’a fait progressivement (au pire) au long des deux
derniers siècles. Dans l'histoire politique des pays européens on
peut identifier les situations suivantes :
-
Dans un premier temps, après le choc violent de la révolution, et
en arguant de l’accidentalisme de l'Église (qui concerne
l'institution mais pas les laïcs), les tenants du Moindre Mal
tolèrent, permettent et même favorisent la dissolution des
structures politiques et sociales traditionnelles (monarchie,
corporations, institutions religieuses, biens communaux, etc.) qui
étaient de fait un obstacle à la révolution.
-
Parallèlement à la sécularisation de la politique et par un
certain machiavélisme, ils commencent à ignorer les arguments
religieux au moment de faire des propositions dans l'illusion de
capter ainsi le soutien des non-catholiques. Certains en viennent à
affirmer, comme justification pour ne pas parler de la Rédemption,
que "La doctrine chrétienne est plus importante que le
Christ", ce qui ne laisse d’être du pur pélagianisme.
-
L’étape suivante dans la tactique du Moindre Mal est une tentative
d’union des catholiques autour d'un programme minimum, non pour
présenter une alternative au nouveau régime, mais pour mieux s’y
intégrer avec l'idée de "le changer de l'intérieur." On
s’efforce ainsi de discréditer d'autres politiques et tactiques
catholiques marginales.
-
Une technique fréquente chez les tenants du Moindre Mal est
d’essayer de gagner la sympathie de la hiérarchie par des
promesses "de paix et de réconciliation" qui permettent la
reconstruction matérielle des Églises et le maintien régulier du
culte. Il s'agit d'une tentative désespérée de sauver "ce qui
peut être sauvé", de séduire la hiérarchie de l'Église par
une orientation politique qui ne lui est pas propre. Cela pourrait
être quelque chose d'exceptionnel mais pas le type courant de la
participation politique catholique.
-
Parfois, sont les évêques ou les membres du clergé eux-mêmes qui
font la promotion des groupes politiques de cette ligne, avec une
mentalité purement défensive de l'Église. Cette intrusion
appauvrit l'action politique des catholiques, la fait "aller à
la remorque" des propositions révolutionnaires et compromet
l'Église avec des solutions politiques légitimes mais discutables.
Quand quelqu'un propose de faire de l'action sociale, comme l'a fait
en Espagne un évêque influent, «pour que les travailleurs de
l'Église ne disparaissent pas", il fausse la finalité de la
véritable action sociale, qui ne peut être un simple instrument de
catéchèse, mais un devoir de justice et de responsabilité pour
les laïcs.
-
Le cas du Ralliement proposé par Léon XIII, qui a encore encouragé
les ennemis de l'Église en France, ou la véritable trahison de
certains évêques mexicains envers les catholiques Cristeros,
miraculeusement excusée par les fidèles, sont deux exemples des
conséquences désastreuses auxquelles peut mener la tactique du
Moindre Mal. En ce sens, la clarté du Concile Vatican II quand il
exige que les membres du clergé s'abstiennent de toute activité
politique représente une rectification importante. Il faut
reconnaître que le lâche acharnement de certains chrétiens pour
rechercher la survie purement matérielle de l'Église, le
"surcroît", a été un anti-témoignage scandaleux. C'est
un scandale que ceux qui disent avec l'Évangile: "Cherchez le
Royaume de Dieu et sa justice..." oublient que le mal moral est
"sans
commune mesure plus grave"
que le mal physique. (Cat. 311)
-
Plus récemment et coïncidant avec l'euphorie qui a suivi le Concile
Vatican II, on a cherché la désintégration des partis,
associations, institutions et États catholique avec l'idée de
promouvoir une sorte de "guérilla" qui pourrait ainsi
gagner l'opinion publique et atteindre tous les recoins du tissu
social. Les résultats sont évidents : non seulement on a affaibli
ou détruits les vieux outils, mais cette nouvelle "guérilla»
n’a pas vu le jour et rien de nouveau n'a été conquis - ou si peu
– qui ne fût déjà catholique.
-
La dernière étape de la tactique du Moindre Mal et la démonstration
tangible de son machiavélisme est la justification du vote utile
qui, paradoxalement, est en contradiction avec le moindre mal,
puisqu’il préconise que l’on ne vote déjà plus pour l'option
la moins mauvaise, mais pour celle qui a les plus grandes chances de
succès, même si elle est pire que les autres options qui ont moins
de chances.
L'inefficacité
de la
tactique
du Moindre Mal
En
analysant la genèse et le développement des tactiques du
Moindre Mal,
je ne condamne ici en aucun cas l'intention de ceux qui les ont
soutenues ou les soutiennent. Je veux simplement mettre en évidence
quelques-unes des raisons qui expliquent pourquoi la tactique du
Moindre Mal
ne réussit jamais ce qu'elle se propose. Elle ne parvient pas à
réduire le mal plus grave :
-
Parce que les énergies qu’il faudrait consacrer à proposer des
biens parfaits se perdent à proposer des moindres maux.
-
Parce que c'est une option de retrait, pessimiste, dans laquelle
l'homme politique catholique cache ses talents par crainte ou fausse
prudence.
-
Parce que la tactique du Moindre Mal prêche la résignation ;
et pas précisément la résignation chrétienne, mais la soumission
et la tolérance au tyran, à l'injustice et à la violation. Avec
les tactiques du
Moindre Mal, on
n'aurait jamais décidé le soulèvement nationaliste espagnol de
1936 et le Mur de Berlin ne serait jamais tombé. Il n’y aurait pas
eu la Guerre d'Indépendance Espagnole, ni l'insurrection catholique
en Vendée, ni les Carlistes en Espagne, ni les Cristeros au Mexique.
Et la propagation de l'islam en Europe n’aurait peut-être pas
trouvé d'opposition. Ni Lépante, ni les croisades, ni la
Reconquista n’auraient eu lieu.
-
Parce que le moindre mal est présenté comme une façon intelligente
d’avantager l'Église économiquement et physiquement, en oubliant
que la plus grande richesse de l'Église - sa seule richesse - est le
témoignage de la Vérité, témoignage qui, s'il est encore vivant
aujourd'hui, le doit au sang des martyrs.
-
Parce qu'il y a plus que suffisamment d'exemples dans lesquels le
triomphe de la tactique du Moindre Mal a donné le pouvoir à des
partis qui, en exigeant le vote de catholique, a protégé, et ceci
s'est passé dans la moitié de l'Europe, une législation
anti-chrétienne (divorce, avortement, etc.).
En
définitive, la tactique du Moindre Mal n’a jamais été mise en
échec parce qu’elle est elle-même est une défaite anticipée,
une sorte de commode suicide collectif. C'est le recul, la position
honteuse et défensive, le complexe d'infériorité. En défendant
une tactique du Moindre Mal, les chrétiens renoncent à tenir le
premier rôle historique, comme si le Christ n'était pas Seigneur de
l'histoire. Ils se croient machiavéliques et ne sont qu’une ombre
en déroute. Ils nient dans pratique la possibilité d'une doctrine
sociale chrétienne et nient l'évidence d'une société qui, avec
toutes ses
imperfections,
a été chrétienne. La tactique du Moindre Mal, en tant que
contrepoids nécessaire à une révolution qui est fondamentalement
anti-chrétienne, a toujours échoué, dès son origine.
Au
lieu de cela, l'histoire de l'Église et des peuples chrétiens est
remplie de beaux exemples dans lesquels l’optimisme – ou mieux,
l’espérance chrétienne - nous enseigne qu'il est possible, avec
l'aide de Dieu, de construire de véritables sociétés chrétiennes.
La politique chrétienne n'a pas échoué dans la mesure où,
aujourd'hui encore, nous vivons des gains de la chrétienté
occidentale ancienne.
Conclusions
Il
est encourageant de constater que, grâce à Dieu, les erreurs
philosophiques ou théologiques, quand elles se concrétisent dans
les mouvements et les individus, suivent leur cours parmi de joyeuses
incohérences, en proie à la réalité des choses. Elles arrivent
rarement à développer les ultimes conséquences de leurs principes.
C’est pourquoi le résultat de l'action politique, même si elle
part de principes erronés, est incertain et surprenant. "Dieu a
créé un monde imparfait, en
état de voie"
(Cat. 310) et même l'accession au gouvernement politique de saintes
personnes ne pourrait éliminer toutes les imperfections de ce
monde.
Ayant reconnu cette limitation considérable de la réalité
politique, notre responsabilité de laïcs catholiques ne peut être
la résignation à un monde imparfait, mais la lutte et l’entreprise
en vue de rechercher à s’approcher de cet idéal de perfection que
propose également l'Évangile au niveau social. C'est là que réside
le véritable et sain pluralisme qui doit exister parmi les
catholiques, parce que, sans la reconnaissance d'un certain "droit
à l'erreur", il sera impossible de corriger et d'améliorer.
La
Doctrine de l'Église demande aux laïcs catholiques une
participation active à la vie politique, qu’ils soient seuls ou
accompagnés. Un appel à l'unité entre les catholiques ne peut
exiger plus qu’une union dans les principes pré-politiques, c'est
à dire autour d’une même idée du bien commun. Et cette action
politique catholique est de la seule responsabilité des laïcs, et
non pas de l'Institution hiérarchique. Des laïcs seuls ou des laïcs
regroupés. Mais des laïcs.
En
ce qui concerne les notions de moindre mal et de vote utile concepts,
voici mes conclusions :
-
Le moindre mal en tant que doctrine morale est toujours valable si
notre responsabilité est uniquement le choix.
-
Le moindre mal en tant que tactique politique naît dans l'Europe
postrévolutionnaire dans un contexte de faiblesse des options
politiques chrétiennes.
-
La tactique du Moindre Mal est pessimiste et inefficace.
-
La
tactique
politique
du
vote utile
est
pur
machiavélisme
politique
et, bien
qu’elle contredise
apparemment
la
tactique
du Moindre Mal, est
en réalité une
distorsion
du
même
concept
qui
stérilise
l'action
politique
des
laïcs catholiques.
·- ·-·
-······-·
F. Javier
Garisoain Otero